C’est en classe de terminale littéraire que je découvre la psychanalyse en même temps que la philosophie. Sans le savoir à cette époque, ce sera une rencontre décisive. Dissuadée par les enseignants et mon entourage familial de m’engager sur cette voie qui leur paraissait alors trop incertaine, je me dirige vers des études en communication et langage.

 

Au cours de la licence, je comprends que ce qui m’intéresse dans ce cursus est la communication humaine, comment chacun organise son propre rapport au langage et à la parole selon son histoire, pourquoi chaque être est profondément différent d’un autre.

 

Mue par une question fondamentale sur le fonctionnement psychique, je décide donc de me réorienter vers un long et passionnant cursus universitaire en psychologie clinique. Dès son commencement, j’ai su que j’exercerai en cabinet, cet espace si particulier où chacun peut s’autoriser sans risque à venir découvrir ce qu’il a à dire, qui il est.